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Le logisticien Staci s’équipe d’exosquelettes HAPO fabriqués par ErgoSanté

La liste des utilisateurs des exosquelettes HAPO s’allonge. ErgoSanté est fier d’annoncer la vente d’une douzaine d’exosquelettes HAPO à Staci, gestionnaire de plateformes logistiques en France et dans toute l’Europe.

Après un test en deux phases sur un an, l’opérateur de plateformes logistiques STACI officialise la commande d’une douzaine d’exosquelettes fabriqués par ErgoSanté. Ces équipements seront opérationnels à partir du 5 mai. À terme, Staci France devrait obtenir 18 exosquelettes HAPO au total. Ces dispositifs accompagneront en priorité les collaborateurs les plus exposés aux contraintes biomécaniques et aux travaux de port de charges lourdes.

Un essai concluant pour nos exosquelettes

Le choix des exosquelettes HAPO par Staci fait suite aux retours positifs des salariés après la phase de test. Les données collectées lors de ces essais dépassent les attentes :

— Les dispositifs d’aide à la posture d’ErgoSanté diminuent significativement la sensation de fatigue à la fin d’une journée de travail.

— La présence de l’exosquelette HAPO, très léger, est à peine perceptible par les opérateurs. Les mouvements des bras, des jambes et de la hanche restent ainsi naturels.

Les testeurs de Staci remarquent aussi que le HAPO empêche les opérateurs de trop se pencher vers l’avant, en maintenant efficacement les lombaires et le haut du corps. Par cette action, l’exosquelette passif réduit la sollicitation de la colonne vertébrale. Il limite aussi les inclinaisons et les flexions du tronc. Les signalements de maux de dos ont régressé de manière significative durant la période du test.

Les opérateurs ont apprécié le fonctionnement des ressorts, installés de chaque côté du corps. Ces mécanismes corrigent la posture en temps réel : ils redirigent l’effort à fournir par le fléchissement des jambes. Les ressorts – et l’exosquelette HAPO– protègent ainsi les manutentionnaires et magasiniers contre les faux mouvements. À la longue, les opérateurs s’habituent au dispositif et adoptent naturellement les bonnes pratiques pour préserver leur santé au quotidien.

Un géant de la logistique valide les exosquelettes HAPO ErgoSanté

ErgoSanté est fier d’aider les grandes compagnies dans leurs efforts pour améliorer la Qualité de Vie et les Conditions de travail de leurs collaborateurs. STACI Group opère en effet dans un secteur où la pénibilité du travail mérite l’attention des employeurs. 

Des exosquelettes innovants au service de manutentionnaires

« Spécialiste de la logistique multi-canal », Staci gère 31 hubs logistiques et 250 points de stockage de proximité en France. Sa clientèle regroupe les acteurs du e-commerce, les services publics, les sociétés touristiques, les entreprises de la santé et de la télécom, des compagnies énergétiques et les banques et assurances, entre autres. Le chiffre d’affaires de Staci France avoisine 113 millions d’euros en 2021. Les revenus du groupe à l’international devraient atteindre 800 millions d’euros cette année.


Le Conseil constitutionnel a validé l’essentiel du projet de réforme des retraites ce vendredi 14 avril, à l’exception de six dispositions que les « Sages » considèrent comme des « cavaliers sociaux ». La décision des membres de la rue de Montpensier concerne aussi un autre sujet important du texte : l’amélioration de la prise en compte de la pénibilité. Ce sujet intéresse particulièrement ErgoSanté.

Les chiffres ne parlent pas du tout en faveur du Compte professionnel prévention. Depuis 2015, 2 millions de C2P ont été ouverts par les entreprises. Pourtant, seuls 12 000 salariés l’ont utilisé, dont 10 000 travailleurs qui ont fait valoir leurs droits pour obtenir une retraite anticipée. Ces résultats décevants motiveraient en partie les changements annoncés par le gouvernement. Les améliorations portent sur :

— le déplafonnement des points

— la création d’un droit à la reconversion

— la retraite à 62 ans pour les salariés les plus exposés à l’usure professionnelle

Déplafonnement des points du compte pénibilité

Aujourd’hui, l’exposition à six facteurs de pénibilité ouvre droit à des points sur le C2P. Ces facteurs sont :

  • le travail répétitif
  • le travail de nuit
  • le travail en équipes successives alternantes
  • les températures extrêmes
  • le bruit
  • le travail en milieu hyperbare

Dans les faits, un salarié ajoute des points sur son C2P lorsqu’il ou elle est exposé(e) à l’un de ces facteurs au cours d’un trimestre. La règle se veut simple :

  • son compte de pénibilité est crédité d’un point par trimestre s’il s’expose à un seul facteur
  • il ou elle reçoit deux points par trimestre en cas d’exposition à deux ou plusieurs facteurs de risque

Un employé peut donc acquérir 4 points de pénibilité par an en cas d’exposition à un facteur sur tous les trimestres et jusqu’à 8 points en cas de polyexposition. Le compte pénibilité d’un salarié ne peut contenir plus de 100 points durant toute sa carrière. Le projet de réforme validé par le Conseil constitutionnel supprime ce plafond.

Assouplissement des critères d’éligibilité

Dans l’actuel système, les points sont crédités sur le compte du salarié à partir d’un seuil d’exposition sur un ou plusieurs facteurs de risque. Cette valeur s’élève à 120 nuits par an, pour le travail de nuit et à 50 nuits par an pour le travail en équipes successives. Le gouvernement envisage d’abaisser ces seuils, afin d’élargir l’accès au C2P à plus de salariés. Cette disposition cible en particulier les métiers où le sentiment d’insoutenabilité du travail est très fort.

Ajout d’une modalité d’utilisation au compte pénibilité

Le C2P permet actuellement de :

  • avancer l’âge de départ à la retraite en validant des trimestres de majoration de durée d’assurance vieillesse
  • obtenir un complément de rémunération dans le cas d’une réduction de la durée de travail en lien avec l’exposition aux facteurs de risque de pénibilité
  • financer une formation professionnelle en vue d’une reconversion dans un métier moins pénible

La réforme introduit une quatrième utilisation du compte. D’après le texte validé par le Conseil constitutionnel, elle prendrait la forme d’un « congé de reconversion professionnelle ». Avec ses droits C2P, un salarié pourra financer une formation longue et qualifiante pour changer de métier. Après la réforme, 60 points de C2P donnent droits à une formation de 30 000 euros.

Le projet inclut aussi l’augmentation de la valeur des points obtenus sur le C2P. Chaque point sur le compte pourrait financer 500 euros de formation, contre 375 euros aujourd’hui.

Une retraite à 62 ans pour les plus exposés

Le projet de loi maintient la possibilité de partir à la retraite à 62 ans, pour les salariés les plus exposés aux facteurs de risque de pénibilité. En revanche, le gouvernement devra préciser les modalités de ce régime spécial : l’article sur la visite médicale de « fin de carrière » a été censuré.

Cette mesure concerne les salariés exposés à de multiples risques de pénibilité. Dans le texte, les personnes qui échouent à cette visite auraient pu demander une retraite anticipée dès 62 ans et percevoir quand même une pension au taux plein. Les « Sages » estiment que cette disposition est contraire à la Constitution.

La réduction de la pénibilité selon ErgoSanté

ErgoSanté soutient toute initiative concrète visant à améliorer concrètement les conditions de travail des salariés qui exercent un métier pénible. Notre entreprise est d’ailleurs l’un des principaux acteurs du marché des équipements professionnels ergonomiques. Nous sommes le premier fabricant français d’exosquelettes passifs destinés aux travailleurs.

Une solution technologique à la pénibilité du travail

Notre objectif reste inchangé, avec ou sans la réforme du C2P : imaginer, concevoir et développer des dispositifs qui aident à limiter l’apparition de troubles musculo-squelettiques liés à la pénibilité d’un travail. Nos solutions prêtent assistance aux travailleurs de bureau et aux professions manuelles. Pour ces dernières, nous proposons une gamme d’exosquelettes passifs, qui soulagent la nuque, les bras et le dos, en plus de compenser les infirmités.

Ces « dispositifs d’assistance physique » — comme Samuel Corgne, PDG d’ErgoSanté, préfère les appeler — accompagnent actuellement des professionnels de différents secteurs d’activité. Des producteurs laitiers, chirurgiens, manutentionnaires dans les usines et centres logistiques et des ouvriers d’abattoirs bénéficient de l’assistance fournie par les exosquelettes ErgoSanté.