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Les chiffres de l’accidentologie – TMS en Espagne

3 travailleurs sur 5 au sien de l’Union européenne (UE) souffrent de troubles musculosquelettiques (TMS)

Selon la confédération syndicale espagnole Union Générale des Travailleurs (UGT), 3 travailleurs sur 5 au sien de l’Union européenne (UE) souffrent de troubles musculosquelettiques (TMS) liés au travail. Ces TMS sont tout à fait préjudiciables à la santé des personnes. En effet, ils se placent comme l’une des causes les plus fréquentes d’invalidité, de congé de maladie, ainsi que de retraite anticipée.

Selon l’UGT, les TMS sont la première cause d’accidents du travail avec arrêt de travail (33% du total) et la première cause de maladies professionnelles en Espagne (82% d’entre elles). Les troubles musculosquelettiques sont responsables de 50% des invalidités permanentes. Ils se produisent le plus fréquemment dans le secteur de  la finances et des assurances (93% des lieux de travail), suivi par l’information et la communication (92%) et l’administration publique (91%).

Selon les dernières données fournis par l’UGT, plus de 800 000 espagnols ont perdu du temps de travail à cause des TMS, plus de 21 millions de jours de travail ont été perdus pour cette cause et le coût des prestations de la Sécurité sociale pour ce concept s’est élevé à plus de 1 000 millions d’euros.

Selon le rapport 2019 du système national de santé du ministère de la Santé espagnol, les problèmes de dos, plus précisément ceux de la région lombaire, sont actuellement à l’origine de 25 % des congés maladie. En outre, ils occupent la deuxième place dans le classement des problèmes de santé chroniques en Espagne. Il a également été souligné que plus de 80 % de la population mondiale sera touchée par la lombalgie à un moment ou à un autre de sa vie. On estime que le nombre moyen de jours d’arrêt de travail dus à une lombalgie aiguë est d’environ 41 jours par an.

Le calcul des coûts pour les entreprises espagnoles sont les suivants :

Coût de la perte de productivité : pour l’estimation de ce coût, nous nous sommes basés sur la méthode Heinrich, qui considère que les coûts indirects (ladite perte de productivité) sont quatre fois plus élevés que les coûts directs (soins et économiques).

En moyenne, le coût total des douleurs cervicales causées par un accident du travail entrainant une absence du travail est de 6 878,40 euros. Si le travailleur n’est pas absent du travail le coût total est réduit à 1 363,64 euros.

Lorsque les douleurs cervicales sont causées par un accident in itinere, les coûts totaux de la pathologie augmentent : ils dépassent 13 000 € si le travailleur est en arrêt de travail. En revanche, si l’accident n’entraîne pas d’arrêt de travail, les coûts sont d’environ 2 300 €.

 

En utilisant la même méthodologie, en ce qui concerne les lombalgies, le coût total moyen dans les cas où cette pathologie a empêché le travailleur de continuer à travailler est de 3 417,50 €, alors que si le travailleur a pu continuer à travailler, le coût est de 1 258,35 €.

Pour aider les entreprises à prévenir efficacement les troubles musculosquelettiques des employés, les exosquelettes « HAPO » et « HAPO MS » d’Ergosanté permettent de réduire radicalement ou de prévenir ces risques et ainsi améliorer leurs conditions de travail. Les exosquelettes passifs d’Ergosanté sont considérés comme un bénéfice et ajoutent une plus-value certaine pour les entreprises.