Depuis mars 2022, la démarche de QVT en entreprise devient QVCT ou Qualité de vie et des conditions de Travail. Cette nouvelle appellation change beaucoup de choses.


Les objectifs de la QVT
Tout dirigeant d’entreprise, sain de corps et d’esprit, aime voir ses collaborateurs s’épanouir au travail. Pour cela, ils ont besoin d’un cadre de travail convenable. Un local accueillant où il fait bon vivre ; des collègues sympathiques, toujours prêts à donner un coup de main dans les bons et les mauvais moments ; des responsabilités partagées, permettant à chacun de s’illustrer ; un planning clair et bien équilibré, où les tâches sont bien réparties et laissent de la marge pour les imprévus…
Créer de telles conditions en entreprise demande de l’organisation et d’excellentes capacités managériales. D’où l’importance d’une politique QVT (Qualité de Vie au Travail) bien élaborée et approuvée par l’ensemble du personnel.
Dans l’Accord national interprofessionnel de 2013, la QVT désigne l’ensemble des « actions permettant d’améliorer les conditions de travail des salariés et la performance globale des entreprises ». Pour les entreprises, la QVT était toujours indissociable du « bonheur au travail ». Un plan QVT se focalise ainsi sur des axes prioritaires comme :
— L’environnement de travail
— L’amélioration des relations au travail
— La culture d’entreprise
— La reconnaissance du travail effectué
— L’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle
— La valorisation du salarié
Imprécise, la définition de la QVT trouble plus d’une entreprise. Beaucoup d’entre elles ont oublié, ou du moins, négligé l’objectif même de la QVT : avoir des collaborateurs en bonne santé et qui s’épanouissent physiquement, émotionnellement et psychologiquement dans leur travail. Pour cette raison, le nouvel Accord national interprofessionnel du 9 décembre 2020 change l’acronyme. La QVT devient QVCT – et, depuis ce jour, les choses ont évolué dans le bon sens.
Quels changements depuis le passage à la QVCT ?
Les signataires du nouvel accord justifient ce changement par la nécessité de revoir l’approche traditionnelle de la qualité de vie. Selon eux, cette démarche doit intégrer une vision collective et centrée sur l’amélioration des conditions dans lesquelles les salariés exercent leur travail. Préserver la santé et la sécurité des travailleurs devient ainsi une priorité. Le nouvel accord souhaite aussi encourager la capacité des salariés à agir et à s’exprimer sur le contenu de leur travail.
La démarche QVCT, telle qu’elle a été imaginée par l’ANDRH, peut et doit être amendée continuellement. Chaque organisation professionnelle est concernée. Enfin, la politique QVCT se concentre aussi bien sur les pratiques managériales que sur les trajectoires professionnelles et les relations interpersonnelles. En gros, tous les membres de l’entreprise sont concernés.
Avec ce glissement, la qualité de vie des salariés ne se mesure plus seulement à travers les activités de détente et la convivialité sur le lieu de travail. Les mesures cosmétiques décorrélées du travail, comme les baby-foot, les coins cafés, tables de ping-pong, apéros, sortie karting et les autres activités extra-professionnelles passent ainsi au second plan. La QVCT met l’accent sur les conditions et l’environnement de travail. Le salarié se retrouve au cœur des préoccupations, puisque la QVCT s’intéresse à des enjeux autrement plus percutants :
- Les enjeux de santé au travail, qui incluent le bien-être et la prévention des risques physiques et psychosociaux ;
— Les questions juridiques et réglementaires liées à la soutenabilité du travail ;
— Le dialogue social et interne ;
- Les enjeux sociétaux autour de l’inclusion, la formation, l’égalité des chances, etc. ;
— L’enjeu du travail
Pour les entreprises, la mise en place d’une politique QVCT revêt un intérêt stratégique. Des salariés en bonne santé et équilibrés se révèlent plus productifs. En ce sens, une démarche QVCT bien pensée booste la compétitivité, la rentabilité et la performance globale de l’entreprise.
Les actions prioritaires d’une politique QVCT
Les mesures prioritaires d’une démarche QVCT englobent la santé, la sécurité et les conditions de travail dans leur globalité.
Les actions pour la Santé et la sécurité
Imaginez que vous dirigez une PME industrielle. Vous produisez des mécaniques de précision pour des constructeurs automobiles ou aéronautiques. Vos équipes subissent au quotidien d’énormes pressions liées aux exigences du métier (concentration permanente, travail en milieu hyperbare, chaleur, outils coupants, etc.). Sans une démarche QVCT adéquate, la fatigue et la lassitude s’installent facilement dans ces conditions.
Pour protéger la santé et la sécurité de vos collaborateurs, votre entreprise se conforme à la loi et investit dans des EPI adéquats. Vous élaborez également un planning dans lequel la charge de travail est bien répartie et calibrée selon les capacités physiques et psychologiques de chaque employé.
Pour éviter les accidents et les maladies professionnelles, vous pourriez investir dans des dispositifs d’assistance physique. Un exosquelette d’ErgoSanté permet, par exemple, de diminuer la pénibilité des travaux de découpe ou de soudure. Cette assistance facilite aussi les autres tâches nécessitant de porter des charges lourdes ou de répéter les mêmes mouvements. En investissant dans la santé et le bien-être de vos salariés, vous diminuez le taux d’absentéisme, les retards et les maladies professionnelles.
Sur le dialogue social et interne
Le climat social au sein de l’entreprise se reflète dans la qualité des relations entre les collègues et avec la hiérarchie. Cet indicateur montre avec plus ou moins de précision la santé sociale et humaine de l’entreprise.
L’instauration d’un climat de confiance entre collègues et avec la hiérarchie repose sur une communication ouverte et franche entre toutes les parties. Les évènements internes, comme les team-building, les journées parents/enfants et autres catalyseurs sociaux du même acabit permettent souvent de resserrer les liens entre les collaborateurs.
Sur les pratiques managériales
L’encadrement joue aussi un rôle central dans une politique QVCT. Aucun salarié n’aime les méthodes de gestion trop rigides, trop fermées et dénuées de tact. Ces pratiques d’un autre âge sont sources de conflits et d’incompréhension.
Dans une politique QVCT, les managers font preuve de bienveillance et d’écoute auprès de leurs équipes. Chaque collaborateur doit se sentir soutenu, reconnu et valorisé dans son travail. Une communication humaine, ouverte et participative se trouve être la clé pour optimiser la qualité du management au cœur d’une entreprise.
Sur les enjeux sociétaux et réglementaires
Pilier majeur de la QVCT, l’égalité professionnelle apparaît comme une source de motivation et de bien-être supplémentaire pour les salariés. Ces derniers se sentent parfois abandonnés ou privés des mêmes chances professionnelles que leurs collègues. Ce sentiment d’inégalités est parfois lié à leur sexe, à leur âge ou à leur statut social.
Afin de réparer ces injustices, l’État exige des entreprises de plus de 50 salariés qu’elles établissent un index d’égalité professionnelle entre hommes et femmes. D’autres obligations, tout aussi contraignantes, portent sur l’emploi des travailleurs en situation de handicap et l’égalité des chances indépendamment de l’origine ethnique ou sociale.
Sur l’enjeu du travail
Un employé s’ennuie facilement s’il ou elle exécute des tâches laborieuses, redondantes ou pas du tout adaptées à ses compétences. La démarche QVCT d’une entreprise doit résoudre et prévenir cette situation, en s’assurant que chaque collaborateur trouve de l’intérêt et du sens dans son travail. Cela demande une concertation entre l’équipe managériale et les employés, l’objectif étant de bien répartir les tâches et de les programmer en fonction des affinités et des compétences de chacun.
En gros, le principal défi consiste à placer la bonne personne à la bonne poste, en lui fournissant les bons outils de travail au bon moment. Si toutes ces conditions sont réunies, le collaborateur a tous les ingrédients en main pour exceller dans son travail.
La QVCT selon ErgoSanté
ErgoSanté adhère totalement aux valeurs et principes de la QVCT. Notre activité elle-même est dédiée à l’aménagement d’un cadre de travail sain, sécuritaire et agréable pour tous les salariés. Nos sièges ergonomiques aident les entreprises à lutter efficacement contre les troubles musculo-squelettiques (TMS) et les maladies à caractère professionnelles résultant d’une mauvaise posture.
Nous développons également des exosquelettes passifs, une filière où nous sommes numéro un en France. Nos derniers modèles HAPO UP et HAPO Front sont le fruit de trois années de R&D et de retours d’expérience de nos précédents équipements.
ErgoSanté soutient aussi l’égalité des chances et promeut les valeurs d’inclusion. Notre atelier cévenol est la seule Entreprise Adaptée en France œuvrant dans la fabrication de sièges ergonomiques et d’exosquelettes passifs.

